Poésie chrétienne, franciscaine, tournée vers la nature avec un esprit de pauvreté et un souci d’absolu pour aller à la rencontre du monde.

Avec lyrisme, ce recueil se déploie dans l’espace et le temps, le visible et l’invisible, le bonheur et la souffrance. Les mots de Mina Lobata font énormément de bien, ils sont une bouffée d’air frais autant qu’un voyage enrichissant. Mina Lobata illustre parfaitement « La rêverie solitaire » dont parle Gaston Bachelard dans son introduction de L’air et les songes.

Si la partie éponyme du Jour de Diwali est constituée de textes brefs écrits lors d’un voyage en Inde, dans le pays tamoul où l’auteur séjourna entre 1984 et 1985, les autres ensembles ont essentiellement pour source d’inspiration les solitudes où cette âme éprise de beauté et de silence avait choisi de vivre, dans les Cévennes d’abord, en Lozère, puis sur les contreforts des monts de Lacaune, dans le sud du Tarn.

Un livre qui laisse une impression particulière de rêverie, de richesse intérieure.

 

Une fête pour naître une fête pour mourir
le long canevas des jours et des nuits
pour s'apprêter à la fête